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L’impact des protections jetables sur la planète et les solutions

L’impact des protections hygiéniques sur la planète

Table des matières

En moyenne, les femmes ont leurs règles près de 500 fois dans une vie. Les protections jetables sont donc naturellement devenues des produits de première nécessité pour les femmes.
Cependant, leur impact sur l’environnement est souvent négligé. Selon les données de Planetoscope, 1447 protections périodiques sont utilisées chaque seconde dans le monde et environ 45 milliards par an. Ce sont donc des milliards de
tampons et de serviettes hygiéniques qui sont jetés chaque année et qui finissent pour la plupart dans les décharges, où ils mettent plusieurs années à se décomposer. A cela s’ajoute également la pollution liée à la fabrication de ces différentes protections intimes.

Dans cet article, nous examinerons l’impact des protections périodiques jetables sur l’environnement et les solutions disponibles.

Les protections périodiques jetables et leur impact sur l'environnement et la santé

L’impact environnemental des protections jetables

Les protections menstruelles jetables les plus utilisées sont les serviettes et tampons jetables. Et elles ont impact environnemental considérable en raison de leur utilisation unique et de courte durée. La durée d’utilisation de l’un de ces produits peut varier de 3 à 8 heures. Pour répondre à cette forte demande, une quantité importante de protection périodique jetable doit être fabriquée, ce qui génère de grandes quantités de déchets.

En moyenne, une femme européenne ayant ses menstruations utilise entre 8 000 et 17 000 tampons ou serviettes jetables au cours de sa vie, ce qui équivaut à environ 150 kilos de déchets selon une source de Peberdy et al.

En 2017, ce sont 49 milliards de protections jetables qui ont été produites soit l’équivalent de 590 000 tonnes de déchets. Seule une faible partie de ces déchets a été incinérée et l’équivalent de plus de 42 milliards de protections périodiques jetables ont fini en décharge. (source : Zero Waste Europe, 2020

Lorsque l’on regarde de plus près la composition de ces protections cycliques, on se rend compte de l’impact environnemental significatif qu’ils représentent tout au long de leur cycle de vie, depuis leur fabrication jusqu’à leur traitement une fois jetés.
Les protections menstruelles jetables sont composées en grande majorité de
coton et de plastique (polyéthylène) qui nécessitent l’utilisation de grandes quantités d’eau, de matières premières et de ressources fossiles non-renouvelables pour être produites. Une serviette jetables contient l’équivalent d’environ 4 sacs plastiques.
La culture du coton nécessite également l’utilisation de pesticides et la fabrication de ces produits implique l’utilisation de nombreux
produits chimiques, ce qui peut polluer les sols et les réseaux d’eau. Les emballages de ces protections sont également composés en majorité de plastique souvent non-recyclables.

De plus, ces protections sont parfois jetées dans les toilettes ou dans la nature, il arrive fréquemment d’en retrouver sur les plages, ce qui porte atteinte à la biodiversité et pollue les cours d’eau. Du fait du plastique qu’elles contiennent, ces protections jetables peuvent mettre entre 500 et 800 ans pour se décomposer naturellement.

Risques sur la santé des protections jetables

En plus de leurs impacts environnementaux, les matériaux utilisés peuvent également représenter un danger pour la santé des femmes. Bien souvent, les informations concernant la composition ne figurent pas sur les emballages car les fabricants n’ont pas l’obligation légale de le faire.
Pourtant, on peut retrouver des
substances nocives dans la plupart des protections jetables commercialisées. Tout d’abord, le plastique utilisé peut favoriser la prolifération bactérienne par macération ce qui peut fragiliser la flore vaginale. Une enquête réalisée par le magazine “60 millions de consommateurs” a permis de mettre en avant la présence de perturbateurs endocriniens dans certaines protections utilisant des bisphénols dans leur composition.
Certaines protections utilisent
des parfums qui peuvent irriter la muqueuse vaginale. On peut également retrouver des traces de pesticides et d’insecticides, des substances adhésives et des agents de blanchiments chlorés… Ces différentes substances peuvent induire des altérations cellulaires, une baisse du système immunitaire ainsi que des perturbations endocriniennes.

Il existe donc une véritable problématique autour de l’utilisation des protections jetables. Face aux impacts environnementaux et sanitaires de ces protections, des alternatives existent. En effet, le secteur des protections périodiques est en pleine évolution et de plus en plus de marques émergent avec des protections alternatives aux solutions jetables. 

Quelles peuvent être les alternatives aux protections jetables ?

La serviette lavable

La serviette lavable, est une alternative plus écologique aux serviettes jetables traditionnelles, elle est portée dans le sous-vêtement pour absorber les pertes de sang. Elle est conçue pour être réutilisée et lavée plusieurs fois, ce qui la rend beaucoup plus durable que les serviettes jetables, car elle produit moins de déchets. La serviette lavable est facile à utiliser, à laver et offre également des avantages économiques à long terme.

La culotte menstruelle

La culotte menstruelle est conçue pour être portée directement sur le corps et est fabriquée à partir de tissus absorbants et respirants. Elle est une alternative plus écologique et confortable aux serviettes jetables. Elle est plus écologique que les tampons et les serviettes jetables car elle réduit considérablement la quantité de déchets menstruels envoyés à la décharge. De plus, contrairement aux produits jetables, elle ne contient pas de produits chimiques nocifs pour le corps, ce qui en fait une option plus saine pour les règles. (En savoir plus sur les culottes menstruelles)

La cup menstruelle

La cup menstruelle, aussi appelée coupe menstruelle est aussi une alternative écologique aux tampons. Fabriquée le plus souvent en silicone médical, elle est conçue pour recueillir le flux menstruel à l’intérieur du vagin. La cup menstruelle offre plusieurs avantages, notamment une réduction des déchets, des coûts et des irritations et des infections vaginales.

Le disque menstruel

Le disque menstruel est une protection périodique réutilisable, assez semblable à la cup, qui se place plus haut dans le vagin, sous le col de l’utérus. Il peut être porté jusqu’à 12 heures, a une grande contenance et est réutilisable, ce qui le rend plus économique et respectueux de l’environnement que les produits jetables comme les tampons et serviettes. Cette nouvelle protection offre une plus grande liberté, de confort et l’absence de produits chimiques. Bien que cela puisse sembler intimidant au début, de nombreuses femmes trouvent que c’est une solution idéale pour leurs règles.

L’éponge menstruelle

L’éponge menstruelle, fabriquée à partir d’une éponge naturelle de mer, s’insère dans le vagin et absorbe votre sang. Elle peut être réutilisée plusieurs fois avant d’être remplacée. L’éponge menstruelle est aussi une protection écologique, car elle ne contient pas de produits chimiques ni de plastiques et peut réduire considérablement la quantité de déchets liés aux menstruations.

Nous espérons que cet article vous aura aidé à mieux comprendre l’impact des protections périodiques jetables sur la planète et votre santé.
Vous pouvez aussi télécharger notre guide des protections périodiques pour vous aider à faire un choix parmi toutes les protections qui existent.
Si vous avez d’autres questions ou des doutes, n’hésitez pas à nous contacter via notre page de contact ou nos réseaux sociaux, Instagram et Facebook. Nous sommes là pour vous aider à chaque étape de votre période menstruelle.

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